J’ai déjà été fervent amateur de Formule I. Dans une autre vie pourrais-je dire. Au siècle dernier, devrais-je ajouter. Je parle de la fin des années 70 et des premiers balbutiements de Gilles Villeneuve dans ce monde un peu irréel des automobiles à un million de dollars.
Me souviens de ces beaux samedis ou nous pouvions, moyennant un $40, arriver tôt et se faufiler pour installer nos chaises longues dans la pente de la pelouse verte de l’épingle à 20 mètres de la piste, juste DEVANT les estrades pour les billets réservés à $100 et + l’unité. Nous étions morts de rire avec notre glacière de métal contenant quelques bières, mais surtout quelques vins blancs ou rosés et des charcuteries cochonnes et des fromages tout aussi vicieux.
Me souviens de ces beaux samedis ou nous pouvions, moyennant un $40, arriver tôt et se faufiler pour installer nos chaises longues dans la pente de la pelouse verte de l’épingle à 20 mètres de la piste, juste DEVANT les estrades pour les billets réservés à $100 et + l’unité. Nous étions morts de rire avec notre glacière de métal contenant quelques bières, mais surtout quelques vins blancs ou rosés et des charcuteries cochonnes et des fromages tout aussi vicieux.
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Me souviens de ces belles journées passées sur l'île Notre-Dame avec des chums maniaques (salut Denis et Denys) où je surveillais mon fils ramasser ses "colonnes" de verres de bière vides dans les alentours pour venir candidement me les offrir en cadeau.
Those were the days my friends, diraient nos amis anglos. Plus rien de tout ça n’est possible aujourd’hui. La place est rigidement régentée et les ploucs qui paient l’admission générale (au moins le double du prix) ne peuvent que s’agglutiner debouts, le nez dans les clôtures avec une piètre vue de la piste dans les lignes droites pour n'y voir les bolides qu’une fraction de seconde, le temps d'un vroum.
Voilà donc les écuries qui arrivent pour le long weekend de la FI à Montréal. Devenu événement pour les gens fortunés, on a centré les activités hors piste sur la rue Peel avec débordements sur Crescent, dans l’ouest de la ville. Les organisateurs ont même pensé à offrir le stationnement gratuit pour les propriétaires de Porsche…
Mais je vais quand même regarder (à la télé) le départ de la course dimanche vers 13 heures. Parce que, riche ou pas, ces premières trente secondes suivant les lumières vertes, c’est vraiment capoté. Ces gars-là sont malades, presque autant que mes héros d’il y a un quart de siècle …
Those were the days my friends, diraient nos amis anglos. Plus rien de tout ça n’est possible aujourd’hui. La place est rigidement régentée et les ploucs qui paient l’admission générale (au moins le double du prix) ne peuvent que s’agglutiner debouts, le nez dans les clôtures avec une piètre vue de la piste dans les lignes droites pour n'y voir les bolides qu’une fraction de seconde, le temps d'un vroum.
Voilà donc les écuries qui arrivent pour le long weekend de la FI à Montréal. Devenu événement pour les gens fortunés, on a centré les activités hors piste sur la rue Peel avec débordements sur Crescent, dans l’ouest de la ville. Les organisateurs ont même pensé à offrir le stationnement gratuit pour les propriétaires de Porsche…
Mais je vais quand même regarder (à la télé) le départ de la course dimanche vers 13 heures. Parce que, riche ou pas, ces premières trente secondes suivant les lumières vertes, c’est vraiment capoté. Ces gars-là sont malades, presque autant que mes héros d’il y a un quart de siècle …
7 commentaires:
Inimaginable aujourd'hui en effet ! Ce sont de beaux souvenirs Croco, et que l'imagination permet de revivre à l'infini, en version améliorée, car avec le recul tout semble plus coloré.
Elles étaient belles les années 70 quand on y pense !
Oui elles étaient belles, mais les jeunes qui naviguent dans la vingtaine aujourd'hui diront probablement la même chose dans ... trente ans.
... la même chose relativement aux années 2000, bien sûr ...
:-)
C'est vrai Croco,
chaque génération a ses souvenirs du " bon vieux temps " , mais j'espère sincèrement ne plus être lâ dans trente ans.
Et j'ai bien aimé, en lisant ton anecdote, la phrase ou tu mentionnes que ton fils te rapportait les colonnes de verres vides. Un écologiste avant l'heure, s'occupant de récupération, sachant ce qui l'attendait dans le futur....
;-)
Pis moi je me rappelle ,le gars: mon chum , revenir béat de ces journées mémorables; le sourire aux lèvres d'avoir à la fois assisté à ces courses mais surtout d'avoir put le faire pour une fraction du prix et ce avec ses chums de toujours, avec toutes leurs extravagances du temps...
La blonde du Denys (avec le y) a tout compris de ces moments tellement ... tellement ...
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