mardi 1 avril 2008

Les ruisseaux d'avril

À chaque année, quand arrive le premier avril, ce ne sont pas les poissons qui me reviennent en tête. Plutôt le refrain d’une chanson très peu connue avec ses paroles qui n’ont pas réussi à quitter ma mémoire, plus de quarante années après s’y être logées.

C’était une chanson du Père Bernard, un Oblat de Marie-Immaculée, qui se promenait d’école en école avec sa guitare et sa soutane brune de missionnaire pour fredonner ses chansons à saveurs religieuses et quelques autres touchant la nature et ses beautés. Me souviens aussi du côté libertaire de cet homme.

J’ai toujours aimé ce refrain pour sa simplicité, son air jazzy, son petit jeu de mots et le pied-de-nez envoyé aux urbains. Je ne manquais jamais l’occasion de le fredonner pour la parenté quand nous venions les visiter dans la grande Montréal. Ça va comme suit :

Tous les ruisseaux d’avril
Font des rigoles dans mon cœur
Et quand je pense aux gens des villes
Moi je rigole dans mon cœur


Excusez-la !

1 commentaire:

crocomickey a dit…

Comme ça vous n'aimez pas cette belle powézie ?