Début avril 1982. Dans la saison de hockey de la LNH, il reste deux matches. Samedi soir au Forum : Canadiens-Bruins. Et le lendemain, dernier match de la saison : Canadiens à Boston.
Ça fait six mois que tout est organisé : en octobre 81, j’ai acheté 12 billets pour le dernier match au Gardens de Boston. J’ai donc six mois pour « collecter » $120 auprès de 11 chums. Le montant en question paiera le billet (deuxième rangée dans le coin), le transport (camionnette louée et essence) et la chambre d’hôtel (trois chambres, deux soirs dans un Holiday Inn centre-ville).
Nous étions 12 ce samedi matin à 6h, chez nous. Embarquement dans le véhicule. Arrivée « aux lignes » : ça passe comme du beurre dans la poêle. Fiou ! Mettons que la moitié des passagers avaient un antécédent en justice. La chance : aucune question, aucune vérification. Les douze comiques entrent aux USA.
Je pourrais vous raconter une douzaine d’anecdotes dramatiques ou farfelues (surtout farfelues ...) que j’ai vécues pendant ces 60 heures outre-frontière. Et en ajouter deux autres douzaines qui m’ont été rapportées parce que je n’étais pas … partout.
Une chose est sûre et certaine : cette expédition fut marquante pour la plupart des douze voyageurs. Un quart de siècle plus tard, chacun raconte et re-raconte ses folleries avec témoins à l’appui. La plupart racontables, mais en privé
12 montréalais, la plupart sans antécédents « voyageurs », lâchés lousses dans Boston : infernal ! Comme votre blogueur, 2 heures du mat’ , ultra-joyeux, qui paye le taxi en lui donnant des petites tapes sympathiques sur la gueule pour le remercier … cette anecdote étant la plus gentille d’entre toutes et, en même temps, celle où je l’ai échappé belle… « Essti que t’es conard Mickey » m’ont dit les deux boys (Denis et Jean) qui ont réussi à calmer le chauffeur ulcéré.
Les Bruins, qui viennent de perdre la première jeudi soir (4 à 1), me rappellent toujours cette follerie de 1982. Et les boys … Jean, Denis, Jean-Claude, Jean-Louis, Germain, Ti-Poil, Michel, Ti-Two, l’autre Denis et Yvan la jambe dans le plâtre …
Le score à Boston en avril 82 ? Match nul 3 à 3. Je n’ose pas vous raconter les instants, après le match, où nous étions douze conards éthylés et bien installés juste à côté de la porte d’entrée de l’autobus des Canadiens. Mario Tremblay vous jurera qu’il ne s’en rappelle pas, mais nous savons tous (les 12) que Jean-Claude lui a fait péter les plombs … Et Ti-Two qui déclarait son amour à Chris Nilan … Oooohhhh Môman ! Ton fils passait un … beau moment.
Et pour les onze (Jean-Claude est parti depuis dans l’au-delà), j’en suis sûr, les Bruins et le vieux Gardens, c’est du bonbon dans la mémoire.
Ça fait six mois que tout est organisé : en octobre 81, j’ai acheté 12 billets pour le dernier match au Gardens de Boston. J’ai donc six mois pour « collecter » $120 auprès de 11 chums. Le montant en question paiera le billet (deuxième rangée dans le coin), le transport (camionnette louée et essence) et la chambre d’hôtel (trois chambres, deux soirs dans un Holiday Inn centre-ville).
Nous étions 12 ce samedi matin à 6h, chez nous. Embarquement dans le véhicule. Arrivée « aux lignes » : ça passe comme du beurre dans la poêle. Fiou ! Mettons que la moitié des passagers avaient un antécédent en justice. La chance : aucune question, aucune vérification. Les douze comiques entrent aux USA.
Je pourrais vous raconter une douzaine d’anecdotes dramatiques ou farfelues (surtout farfelues ...) que j’ai vécues pendant ces 60 heures outre-frontière. Et en ajouter deux autres douzaines qui m’ont été rapportées parce que je n’étais pas … partout.
Une chose est sûre et certaine : cette expédition fut marquante pour la plupart des douze voyageurs. Un quart de siècle plus tard, chacun raconte et re-raconte ses folleries avec témoins à l’appui. La plupart racontables, mais en privé
12 montréalais, la plupart sans antécédents « voyageurs », lâchés lousses dans Boston : infernal ! Comme votre blogueur, 2 heures du mat’ , ultra-joyeux, qui paye le taxi en lui donnant des petites tapes sympathiques sur la gueule pour le remercier … cette anecdote étant la plus gentille d’entre toutes et, en même temps, celle où je l’ai échappé belle… « Essti que t’es conard Mickey » m’ont dit les deux boys (Denis et Jean) qui ont réussi à calmer le chauffeur ulcéré.
Les Bruins, qui viennent de perdre la première jeudi soir (4 à 1), me rappellent toujours cette follerie de 1982. Et les boys … Jean, Denis, Jean-Claude, Jean-Louis, Germain, Ti-Poil, Michel, Ti-Two, l’autre Denis et Yvan la jambe dans le plâtre …
Le score à Boston en avril 82 ? Match nul 3 à 3. Je n’ose pas vous raconter les instants, après le match, où nous étions douze conards éthylés et bien installés juste à côté de la porte d’entrée de l’autobus des Canadiens. Mario Tremblay vous jurera qu’il ne s’en rappelle pas, mais nous savons tous (les 12) que Jean-Claude lui a fait péter les plombs … Et Ti-Two qui déclarait son amour à Chris Nilan … Oooohhhh Môman ! Ton fils passait un … beau moment.
Et pour les onze (Jean-Claude est parti depuis dans l’au-delà), j’en suis sûr, les Bruins et le vieux Gardens, c’est du bonbon dans la mémoire.
6 commentaires:
C'est une belle histoire de hockey qui me réconcilie un tit peu avec ma haine du Hockey et du CH.
Bonne journée xx
Héhé comme tu dis,des petits bouts de cette histoire m'ont été racontés à plusieurs reprises... J'ai même un chandail autographié de Nilan pour témoigner de cet amour incontestable !!!
Je ne te cache pas ma curiosité à entendre l'histoire dans sa version non-censurée mais en même temps, je te comprends.
Les hommes, comme les femmes, ont leur jardin secret, à une différence près: dans le jardin des hommes, il y a un grand dada de chum de jeunesse qui fait des conneries à côté de chaque plant de tomates.
Bonne partie ce soir! Et si je peux me permettre: Go, Habs, Go!
@ en saignant
À vrai dire, il y avait 12 grands dadas dans ce périple. On est tous le grand dada de quelqu'un.
Et oui, on se le permet : Go Habs Go !
Hey! Mickey t'as oublié Mario!!!
Comptes tes joueurs...
Ben oui ! Y était trop saoul !
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