lundi 28 janvier 2008

Paroles de Beatles (1)

Mon collègue Gervais (que j’aime bien surnommer à l’anglaise Mister Jarvis) a toujours été un grand fan du quatuor britannique. Il y a deux ans, il me prêtait un petit livre extraordinaire sur son groupe favori.
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Intitulé L’intégrale des Beatles, ce bouquin fascinant, plutôt qu’être une simple ou complexe biographie de John, Paul, George et Ringo, nous livre une multitude d'informations des plus intéressantes sur ce qu’on apprécie et aime le mieux des Beatles: leurs chansons. Fallait y penser, non?
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Un dénommé Steve Turner est donc parti à la chasse et nous a trouvé de multiples anecdotes sur les chansons des Beatles. Qui étaient Sexy Sadie, Polythene Pam ou Eleanor Rigby? D’où vient Ob-la-Di, Ob-la-Da? Qui a inspiré le fameux Sargeant Pepper?
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Turner a rencontré John et Paul, interrogé leurs ami(e)s et même retrouvé la petite fille qui inspira Lucy in the Sky with Diamonds. Il a fait un travail colossal et chacun des chapitres de son livret (paru en 1994) correspond à un disque des Beatles et comprend des annotations sur chacune des chansons de l’album.
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Je me propose donc, au fil des prochaines chroniques, de vous exposer occasionnellement les anecdotes entourant certains tubes du Fab Four: les plus drôles, les plus énigmatiques, les plus folles. Bref, les plus intéressantes..Pour cette première, je vous gâte avec des titres de l’album Abbey Road.
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HERE COMES THE SUN. Une chanson composée par Georges à une époque troublée par les tracasseries administratives et les longues réunions opposant John et Yoko (avec Alvin Klein) et Paul (avec John Eastman) pour décider de l’orientation de la maison Apple.
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George, qui n’en avait rien à cirer, s’éclipsa une journée pour se réfugier chez son ami Eric Clapton dans le Surrey.
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Le temps maussade et gris des semaines précédentes (on est en Angleterre !) fut interrompu par une sortie spectaculaire du soleil. Une grande délivrance pour George. Rappelez-vous: Here comes the Sun, dou-dou-dou-dou, Here comes the Sun and I say : It’s all right !
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BECAUSE. Ce ne sont pas les paroles (très simplistes) qui sont anecdotiques dans ce cas-ci. John écoutait Yoko pianoter la Sonate à la lune de Beethoven. Il lui demanda alors de jouer les mêmes notes, mais à l’envers. Après quelques remaniements, la musique de cette chanson n’attendait plus que les paroles.
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YOU NEVER GIVE ME YOUR MONEY. Paul ajoute qu’on ne lui donne que les drôles de papiers (funny papers). Une allusion directe aux rapports financiers indiquant ce qu’ils valent et ce qu’on leur doit. Mais jamais rien n’aboutit. Un petit flash (Sweet Dream) pour sortir de cette merde : une virée à la campagne avec sa blonde (Pick up the bag and get in the limousine). Et on termine en comptant : one,two,tree,four,five,six,seven…
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Finis les bonbons aujourd’hui. Je vous reviens avec Mister Mustard, Polythene Pam et quelques autres éternelles.

5 commentaires:

Le Voyou du Bayou a dit…

J'ai moi aussi lu récemment un livre sur les Beatles, mais plus particulièrement sur Paul McCartney. Ce fut très intéressant. Je pense que tous peuvent s'inspirer d'une façon ou d'une autre de la façon de fonctionner du plus grand groupe de musique de tous les temps.

Pour ma part, c'est le bout où Paul disait que John et lui ne mettaient jamais plus que 3 heures ensemble pour composer une chanson. En tant que compositeur occasionnel, ça m'a fait prendre conscience de l'importance de la simplicité et je pense que beaucoup de gens gagneraient à s'en inspirer également...

crocomickey a dit…

Ya bokou de simplicité dans les tounes des Beatles. Tu le verras bien dans mes prochaines livrées (y en aura quatre posts en tout).

Prof Malgré Tout a dit…

Je VEUX ce livre!!!

Content de connaitre ce blogue aussi. merci!

da Bitch a dit…

cool ce live.
da tite Kriss

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

Je croyais avoir tout, mais ABSOLUMENT TOUT, lu sur les Beatles, mais voilà que tu mentionnes un bouquin that I simply must have !!!! It's a must ! :-o
Pourrais-tu me faire savoir où je pourrais me le procurer ?